Au début du XVIIIème siècle, dans les Îles Britanniques, alors que la plupart des Loges comptent déjà une majorité de Maçons dits “spéculatifs”, quatre Loges londoniennes décident de se constituer en Grande Loge (1717) et d’établir leurs premières constitutions (Anderson – 1723). S’ensuit l’apparition progressive d’autres Grandes Loges, tant hors du territoire britannique que sur celui-ci. 

En Angleterre, la querelle opposant « Ancients » & « Moderns » s’achève avec la fusion de leurs Grandes Loges respectives par l’Act of Union de 1813. Ainsi est fondée la Grande Loge Unie d’Angleterre qui gouverne, dès lors, l’Ancienne et très Vénérable Fraternité des Maçons Francs et Acceptés en Angleterre. 

La Franc-Maçonnerie a pénétré l’Afrique subsaharienne à partir de la fin du 18ème siècle dans le contexte de la colonisation. Cette implantation s’est progressivement faite en zone francophone sous l’égide du Grand Orient de France, de la Grande Loge de France et du Droit Humain. Les Loges créées ont réuni, généralement et en petits nombres, des négociants, des fonctionnaires, autochtones ou non, des militaires ainsi que l’entourage immédiat des Gouverneurs des colonies. 

Le paysage maçonnique subsaharien actuel s’est bâti progressivement à partir des indépendances nationales. Les Obédiences étrangères qui étaient là au départ ainsi que de nouvelles, dont la Grande Loge Nationale Française (GLNF), se sont fortement établies, offrant des approches et des tendances diversifiées à de nombreux membres venus d’horizons divers. De plus, les rapides développements observés et les multiples choix offerts ont suscité la volonté d’évoluer vers des Grandes Loges Nationales.